Sur la base d’un échantillon de trente et une économies avancées et économies de marché émergentes, ce numéro de Rue de la Banque montre que les entrées de capitaux ont généralement un effet procyclique sur le crédit domestique accordé au secteur privé. Plus le produit intérieur brut (PIB) par habitant d’un pays destinataire est faible, plus la réaction du crédit domestique aux entrées de capitaux est forte. Ceci expliquerait pourquoi les économies concernées ont tendance à restreindre les mouvements de capitaux. En outre, le crédit est plus sensible aux entrées de capitaux dans les pays ayant des régimes de change moins flexibles. Enfin, après quelques mois, la procyclicité est plus forte dans les économies caractérisées par une présence importante de banques étrangères et par un montant élevé de créances bancaires internationales sur le pays par rapport aux marchés financiers domestiques.
Mis à jour le : 09/08/2017 11:51