À fin 2019, les non-résidents détiennent 686 milliards d’euros d’actions des sociétés françaises du CAC 40, sur un total de 1 684 milliards, soit un taux de détention de 40,8 %, en baisse de 7 points depuis le pic de 2013. Les non-résidents proviennent principalement de la zone euro (43,1 %) et des États-Unis (33,7 %).
En 2019, les non-résidents acquièrent 500 millions d’euros d’actions des sociétés françaises du CAC 40, tandis que les résidents sont vendeurs nets à hauteur de 1,9 milliard d’euros.
Au cours du premier trimestre 2020, les flux s’amplifient et s’inversent même : les non-résidents deviennent vendeurs nets et les résidents acheteurs nets, respectivement à hauteur de 15 et 20,7 milliards d’euros.
La détention non résidente des actions cotées au CAC 40 est en baisse
Au 31 décembre 2019, les non-résidents détiennent 40,8 % de la valeur des 36 sociétés résidentes du CAC 40, en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à l’année précédente (cf. graphique 1). Cette baisse poursuit le repli engagé en 2014.
La détention non résidente dans le CAC 40 se répartit entre investissements de portefeuille, à hauteur de 91,1 %, et investissements directs individuels, à hauteur de 8,9 %. Ces proportions sont identiques à celles de l’année précédente (cf. graphique 2).
Sur l’ensemble des actions cotées françaises, la détention par les non-résidents diminue de 0,7 point de pourcentage en 2019 (au lieu de – 0,9 % dans le CAC 40), pour s’établir à 37 % (cf. graphique 3). La baisse globale est quelque peu atténuée par l’accroissement de la part du CAC 40 dans la capitalisation totale en 2019, dont le taux de détention par les non-résidents est plus élevé.
Un quart seulement des sociétés françaises du CAC 40 sont détenues majoritairement par des non-résidents
Au 31 décembre 2019, parmi les 36 sociétés françaises du CAC 40, seulement 9 sont détenues à plus de 50 % par des non-résidents. Elles sont 8 à être détenues à moins de 30 %, chiffre ici en progression sur les dernières années (cf. tableau 1).
La dispersion des taux de détention par les non-résidents des entreprises françaises du CAC 40 s’accentue en 2019. Pour le premier quart des entreprises les moins détenues par l’étranger, le taux de détention diminue de 5,1 points de pourcentage, pour s’établir à 20,8 %, tandis qu’il augmente de 0,5 point de pourcentage pour le dernier quart des entreprises les plus détenues par l’étranger, pour s’établir à 57,1 % (cf. graphique 4).
La détention non résidente du CAC 40 baisse dans la plupart des secteurs d’activité
Seul le secteur « Pétrole, gaz, matériaux et industries », le plus investi par les non-résidents, enregistre une hausse de sa part de détention non résidente en 2019. À l’inverse, la part de détention non résidente est en recul en 2019 pour l’ensemble des autres secteurs d’activité. Le secteur « Technologies et télécoms », le moins investi par les non-résidents, connaît la plus forte baisse (cf. graphique 5).
Mis à jour le : 05/10/2020 15:19