À la fin de l’année 2018, les non-résidents détiennent 557 milliards d’euros d’actions des sociétés françaises du CAC 40, sur une capitalisation boursière totale de 1 319 milliards, soit un taux de détention de 42,2 %, en baisse pour la cinquième année consécutive. Cette baisse s’explique pour l’essentiel par un changement dans la composition de l’indice.
Les non-résidents achètent pour 5 milliards d’euros d’actions du CAC 40 en 2018. Les résidents en acquièrent davantage, à hauteur de 8,5 milliards.
Les investisseurs non résidents proviennent pour 44,2 % de la zone euro, et pour 33 % des États-Unis.
Baisse du taux de détention non résidente d’actions du CAC 40 et hausse de celui des actions cotées hors CAC 40
Au 31 décembre 2018, la part des non-résidents dans l’actionnariat des 36 sociétés résidentes du CAC 40 s’établit à 42,2 %, en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à l’année précédente (cf. graphique 1 ci-dessous). Cette baisse s’inscrit dans le prolongement du repli engagé depuis 2013.
La détention non résidente dans le CAC 40 se répartit entre investissements de portefeuille, à hauteur de 90,6 %, et investissements directs individuels, à hauteur de 9,4 % (cf. graphique 2 ci-contre).
Sur l’ensemble des actions cotées françaises, le taux de détention par les non-résidents s’accroît quelque peu, de 0,4 point de pourcentage en 2018 et s’établit à 37,8 %. Deux effets se cumulent :
Moins de 30 % des sociétés françaises du CAC 40 sont détenues à plus de 50 % par des non-résidents
Au 31 décembre 2018, dix des trente‑six sociétés françaises du CAC 40 sont détenues majoritairement par des non-résidents, soit quatre de moins par rapport à 2015, dernière année avec un indice CAC 40 à 36 entreprises françaises (cf. tableau 1 et graphique 4).
La dispersion des taux de détention par les non-résidents des entreprises françaises du CAC 40 s’accentue en 2018. Pour le premier quart des entreprises les moins détenues par l’étranger, le taux de détention diminue de 5 points de pourcentage, tandis qu’il augmente de 2 points de pourcentage pour le dernier quart des entreprises les plus détenues par l’étranger.
Une baisse de la détention non résidente pour la plupart des secteurs d’activité
Seul le secteur des « Sociétés financières » enregistre une hausse de sa part de détention non résidente en 2018, après la baisse observée en 2017 suite à des effets de structure. Il redevient ainsi le secteur le plus investi par les non-résidents. À l’inverse, la part de détention non résidente de l’ensemble des autres secteurs d’activité recule en 2018. Ainsi, le secteur « Technologies et télécoms » connaît la plus forte baisse, devenant le…
Mis à jour le : 30/10/2019 17:12