Ce papier introduit des banques, ainsi que des frictions sur le marché du capital bancaire, dans un modèle néo-keynésien standard et examine les implications positives et normatives de divers chocs financiers. Il montre que les frictions jouent un rôle significatif dans l'effet des chocs et les propriétés des politiques monétaire et budgétaire optimales. Par exemple, en réponse aux chocs qui augmentent la demande de liquidité des banques, la politique monétaire optimale autorise une contraction de l'activité, ce qu'elle ne ferait pas en l'absence de frictions (ou en présence d'une politique budgétaire optimale). Nous trouvons que la politique monétaire optimale peut être approximée par une règle de taux d'intérêt simple ciblant l'inflation et qu'elle autorise de grandes variations de l'offre de monnaie, une propriété qui rappelle l'analyse de Poole
Harris Dellas, Behzad Diba et Olivier Loisel
Mars 2010
Classification JEL : E2, E4
Mots-clés : Frictions financières, banques, politique optimale
Mis à jour le : 11/02/2019 16:48