Dans ce papier, nous analysons la relation performance-croissance des OPCVM français. A l'aide de techniques de panel, nous trouvons que les entrées de capitaux dans les fonds français les plus performants ne sont pas aussi fortes que prévues. Ce résultat suggère qu'il existe des barrières à l'investissement, qui pourraient provenir du fait que les fonds sont principalement gérés par les banques et les compagnies d'assurance et qu'il existe des coûts élevés pour un investisseur de transférer des fonds d'une institution à une autre. Nous appelons ce phénomène « bank bias », car les investisseurs ne diversifient pas suffisamment leur portefeuille entre les OPCVM proposés par les banques. De plus, nous proposons un test de cette hypothèse, que nous ne pouvons pas rejeter.
Eric Jondeau and Michael Rockinger
Novembre 2002
Mis à jour le : 11/02/2019 18:19