Document de travail n°686 : La mesure de l’investissement indirect en TIC dans les pays de l’OCDE

Des composants TIC, comme les microprocesseurs, peuvent être incorporés dans d’autres biens d’équipements et ne pas être comptabilisés comme investissement TIC dans les comptes nationaux. Gilbert Cette, Jimmy Lopez, Giorgio Presidente et Vincenzo Spiezia appellent ‘investissement indirect en TIC’ la valeur de ces composantes TIC des investissements non TIC. Leur analyse fournit des estimations de cet ‘investissement indirect en TIC’ basées sur des tableaux input-output détaillés et non publiés pour 12 pays de l’OCDE : Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Chili, Danemark, États-Unis, France, Japon, Israël, Mexique, Nouvelle-Zélande, République Tchèque et Royaume Uni.
Le principal résultat de l’analyse est que l’investissement en TIC est très nettement augmenté par la prise en compte de sa composante indirecte, l’augmentation étant en moyenne d’environ 35 %. Cette prise en compte de l’investissement indirect en TIC, hors logiciels (dont la mesure est particulièrement difficile), modifie sensiblement la hiérarchie des pays concernant l’intensité en TIC de leur investissement. La prise en compte des logiciels augmente encore davantage l’investissement indirect en TIC mais cette augmentation est plus faible (en pourcentage) que sans cette prise en compte des logiciels. Un autre résultat, mais qui ne concerne que trois pays, est que le diagnostic général d’une stabilisation (sinon même d’une baisse), depuis le début du siècle, de l’investissement TIC, exprimé en pourcentage du PIB ou de l’investissement total, demeure quand l’investissement indirect en TIC est pris en compte.

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Document de travail n°686 : La mesure de l’investissement indirect en TIC dans les pays de l’OCDE
  • Publié le 30/07/2018
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Mis à jour le : 31/07/2018 12:07