Cet article passe en revue les différents canaux de transmission de la politique prudentielle mis en évidence dans la littérature et fournit une évaluation quantitative de l'impact des réformes de Bâle III à l'aide de modèles DSGE utilisés par diverses banques centrales. Il montre que les effets des accords de Bâle III sont globalement positifs sur le PIB lorsque les coûts et les avantages de la réglementation sont conjointement introduits dans les modèles. Cependant, ce résultat peut être associé à un ralentissement économique temporaire pendant la transition vers Bâle III, qui peut être compensé par la politique monétaire. L'évaluation des exigences en matière de liquidité reste toutefois un domaine de recherche, car la plupart des modèles se concentrent sur les coûts plutôt que sur les bénéfices de la régulation, notamment en termes de moindre risque de contagion.
Mis à jour le : 02/02/2022 12:15