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Document de travail n°345 : Pouvoir exécutoire des dettes et rendement de la monnaie, Mariana Rojas-Breu (en anglais)

Résumé

L'utilisation comme moyen de paiement d'actifs à rendement faible, comme la monnaie fiduciaire, alors qu'il existe des actifs à rendement plus élevé sans risque demeure une énigme en théorie monétaire. Dès lors qu'une réponse satisfaisante à cette question n'a pas été formulée, les conclusions tirées des modèles monétaires qui supposent, de manière arbitraire, une limite à la liquidité des actifs alternatifs pour assurer un prix positif de la monnaie à l'équilibre s'avèrent difficiles à évaluer. Cet article présente un cadre dans lequel la monnaie a un prix positif à l'équilibre malgré l'existence d'un actif à rendement plus élevé et l'absence de contraintes légales et de coûts de transaction associés à l'utilisation de cet actif. L'argument proposé est que l'utilisation de la monnaie est associée avec des frictions sous-jacentes aux contrats de dette. Dans une économie dans laquelle les débiteurs peuvent échapper à leurs obligations contractuelles - la capacité des agents à s'engager à rembourser des dettes est limitée -, le rendement effectif des actifs est déterminé par les incitations au remboursement volontaire des dettes. Il est montré que l'inflation ou, plus généralement, le taux de dépréciation d'un actif dans lequel les dettes sont libellées peut opérer comme un dispositif d'engagement. Par conséquent, la monnaie est utilisée à l'équilibre et le taux optimal d'inflation est positif.

Mariana Rojas-Breu
Novembre 2011

Classification JEL : D12, E21, E44, C25

Mots-clés : Monnaie, Inflation, Pouvoir exécutoire des dettes, Banque

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publication
Document de travail n°345 : Pouvoir exécutoire des dettes et rendement de la monnaie, Mariana Rojas-Breu (en anglais)
  • Publié le 01/10/2011
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Mis à jour le : 11/02/2019 15:44