Fin 2018, le patrimoine économique national net s’élève à 15 482 milliards d’euros, soit 8,0 fois le produit intérieur net de l’année. Porté par le patrimoine non financier, et notamment par les terrains bâtis, il poursuit sa progression, mais à un rythme moins soutenu que l’année précédente (+ 3,5 %, après + 4,6 %).
Le patrimoine net des ménages atteint 11 735 milliards d’euros. Il progresse nettement moins vite que l’année précédente (+ 1,6 %, après + 4,7 %), pâtissant du repli transitoire du cours des actions à la fin de l’année 2018. Pour cette même raison, la valeur des fonds propres des sociétés non financières marque le pas (+ 0,3 %) et s’élève à 9 945 milliards d’euros. Le patrimoine net des sociétés financières se redresse pour s’établir à 722 milliards d’euros, le patrimoine financier net repartant à la hausse. Enfin, le patrimoine net des administrations publiques progresse (+ 7,6 %) pour atteindre 303 milliards d’euros fin 2018, après 282 milliards fin 2017.
Fin 2018, le patrimoine économique national net (cf. définition en encadré 3) s’établit à 15 482 milliards d’euros, soit l’équivalent de 8,0 fois le produit intérieur net de l’année (cf. graphique 1 et encadré 1). C’est le montant le plus élevé depuis 2012. Il s’accroît à nouveau en 2018 mais à un rythme moindre qu’en 2017 (+ 3,5 %, après + 4,6 % en 2017 – cf. tableau 1). Cette hausse est portée par le patrimoine non financier (+ 4,2 %), et principalement les terrains bâtis (+ 5,5 %).
Les actifs et les passifs financiers (cf. définition en encadré 3) décélèrent nettement (respectivement + 1,2 % et + 1,6 % en 2018, après + 7,7 % pour chacun en 2017). Les actifs financiers progressant moins vite que les passifs, le patrimoine financier net diminue pour s’établir à + 7 milliards d’euros en 2018, après + 96 milliards en 2017.
Fin 2018, le patrimoine net des ménages (cf. définition en encadré 3) marque le pas : il ne progresse que de 1,6 % après une hausse de 4,7 % en 2017 (cf. tableau 2). Il s’élève à 11 735 milliards d’euros, soit 8,5 fois le revenu disponible net des ménages (cf. graphique 1). Le patrimoine financier net baisse en effet pour la première fois depuis 2008 (– 2,7 % en 2018, après + 4,9 %).
Côté actifs financiers, les ménages continuent de privilégier les placements bancaires. L’encours en numéraire et dépôts progresse quasiment au même rythme qu’en 2017 (+ 4,5 %, après + 4,6 %), soutenu par une hausse des placements sur livrets et dépôts à vue dans un contexte de taux bas. L’encours en valeur de marché des actions et parts de fonds d’investissement est en baisse de 5,4 % après une progression de 9,4 % en 2017. En particulier, le portefeuille des ménages en actions cotées diminue en 2018 de 9,3 %, en raison de la baisse importante des cours : du 31 décembre 2017 au 31 décembre 2018, point bas boursier, l’indice SBF 120 chute de 11,7 % (après + 10,8 % en 2017). De surcroît, les flux nets d’acquisition d’actions et de parts de fonds d’investissement deviennent négatifs. Les actifs des ménages en assurance-vie (35 % de leurs actifs financiers totaux) décroissent également (– 1,3 %, après + 1,4 %), en raison d’effets de valorisation négatifs.
Mis à jour le : 09/01/2020 18:00